Comportements contre-productifs :
sortir des dynamiques qui nuisent à la posture de gestion
Même les personnes les plus compétentes, les plus structurées, les plus expérimentées peuvent adopter, parfois à leur insu, des comportements qui freinent leur efficacité. Non pas parce qu’elles ne savent pas comment faire ; mais parce que certaines dynamiques internes s’enclenchent sans qu’elles puissent les observer clairement. Une rigidité dans la posture. Une tendance à tout porter. Une fermeture dans la communication. Un excès de contrôle ou un retrait progressif. Ce ne sont pas des failles. Ce sont des réponses automatiques, forgées dans des contextes anciens, mais qui continuent d’agir même quand elles ne sont plus adaptées.
Ces comportements deviennent contre-productifs non parce qu’ils sont “mauvais”, mais parce qu’ils empêchent une posture plus fluide, plus cohérente, plus stratégiquement utile. Le gestionnaire, le cadre, le professionnel en autorité n’a pas besoin qu’on lui apprenne à faire son travail.
Ce qu’il cherche, c’est reprendre le fil de ce qui, en lui, limite sa clarté, son calme, sa capacité à agir avec justesse.
Chez Ekilib Coaching, on ne corrige pas des attitudes. On ne cherche pas à lisser des personnalités. On accompagne une prise de recul lucide sur des schémas qui freinent, qui alourdissent, qui brouillent la posture. C’est un travail de recentrage. Pas un processus de transformation radicale. Et surtout, ce n’est pas un retour vers une idéalisation du soi. C’est un chemin vers une manière plus claire d’habiter sa fonction, sans que celle-ci ne prenne toute la place.
Julie Brien, Ekilib coaching
Reconnaître ce qui se répète
Ce qui revient souvent dans le bureau de Julie, ce ne sont pas des personnes “saboteuses” d’elles-mêmes. Ce sont des leaders fatigués de tourner en rond avec un comportement qu’ils reconnaissent mais qu’ils n’arrivent pas à ajuster. Ils se voient réagir trop vite, éviter certaines discussions, s’emporter pour des détails, ou se déconnecter dans les moments critiques. Et plus ils se jugent, plus le comportement se renforce.
Il ne s’agit pas ici d’identifier des étiquettes. Il s’agit d’observer finement les boucles qui se répètent. Ce besoin d’avoir le contrôle en tout temps, cette difficulté à déléguer sans surveiller, ce réflexe d’en faire trop pour éviter la critique, ou encore ce retrait silencieux face au conflit. Derrière chacun de ces gestes, il y a une logique. Une protection. Une stratégie ancienne. Mais aujourd’hui, ces comportements usent, freinent ou isolent.
Souvent, ces réactions ne sont même plus conscientes. Elles se déclenchent à haute vitesse, à peine un mot perçu comme injuste, une tension en réunion, un échéancier trop serré. Et dans ce climat, il devient difficile de poser une action nouvelle, parce que tout le système est mobilisé pour “tenir le coup”, coûte que coûte. Le coaching permet alors de faire ce pas de côté nécessaire pour regarder la mécanique sans la condamner. Pour voir ce qui se joue, dans quels contextes, avec quels déclencheurs, et surtout avec quelles conséquences. Parce qu’une posture fragilisée finit toujours par faire payer quelqu’un : l’équipe, les proches ou soi-même.
Clarifier les intentions, ajuster la posture
Ce qui distingue l’accompagnement Ekilib, c’est qu’il ne cherche pas à tout décortiquer. Il cherche à remettre du mouvement là où le comportement est devenu rigide. Ce n’est pas une démarche thérapeutique, mais une démarche stratégique. À partir d’exemples réels, concrets, issus du quotidien professionnel, Julie accompagne ses clients à reconstruire une posture plus cohérente avec leurs objectifs, leurs valeurs, et la réalité dans laquelle ils évoluent.
On ne cherche pas à “se débarrasser” d’un comportement. On cherche à comprendre ce qu’il protège, ce qu’il évite, ce qu’il exprime. Et on regarde ensuite s’il est encore utile. Si ce n’est plus le cas, on travaille à poser des actions concrètes pour le dépasser. Pas dans l’idée de devenir quelqu’un d’autre, mais pour retrouver plus de fluidité dans sa manière d’être, de décider, de gérer, d’interagir.
Ce processus passe par de petits décalages subtils. Dire une chose plus tôt que prévu. Accepter d’écouter sans chercher à convaincre. Clarifier une position sans se justifier. Reconnaître un inconfort sans le camoufler derrière la technique. Chaque mouvement, s’il est bien posé, ouvre un nouvel espace d’action. Il devient alors possible de fonctionner sans tension interne constante, sans surcompensation, sans cette fatigue de fond qu’on ne parvient plus à évacuer.
Julie Brien, Psychosociologue & coach certifiée PNL
Sortir de l’usure silencieuse
Un comportement contre-productif devient dangereux quand il s’accumule. Quand il devient la norme. Quand il n’est plus questionné. Un gestionnaire qui coupe court à toutes les discussions finit par ne plus entendre son équipe. Un professionnel qui ne délègue jamais finit par s’épuiser. Un cadre qui ne dit rien pour ne pas déranger finit par nourrir de la frustration… qui rejaillit ailleurs. Et dans cette spirale, ce qui s’abîme, ce n’est pas seulement l’efficacité.
C’est la relation à soi, la capacité à se sentir légitime, aligné, ancré.
Sortir de ces boucles demande de la rigueur. Pas du perfectionnisme. Il ne s’agit pas d’atteindre une posture idéale, mais de retrouver une manière de fonctionner qui ne nous trahit pas, qui ne sabote ni notre autorité ni notre crédibilité. Le courage, ici, ce n’est pas de tout remettre en question. C’est de regarder en face ce qui nuit, même discrètement, à ce qu’on cherche à construire.
Le coaching devient alors un lieu de lucidité. Un espace où l’on cesse de performer, pour mieux observer. Où l’on cesse d’ajuster l’extérieur, pour retrouver une cohérence intérieure. Et à partir de là, des choix plus nets émergent. Moins réactifs. Moins défensifs. Plus alignés.
Revenir à une posture utile, fluide, assumée
Les personnes accompagnées par Ekilib ne manquent ni de compétence, ni d’expérience, ni de vision. Ce qu’elles viennent chercher, c’est une manière de retrouver leur axe. De réintégrer leur fonction avec plus de stabilité. De cesser de perdre de l’énergie dans des scénarios répétitifs. Et surtout, de pouvoir agir à partir de ce qui compte vraiment, sans s’auto-freiner, sans se suradapter, sans se refermer.
Il ne s’agit pas ici de mieux gérer ses émotions, ni d’améliorer sa communication, même si ces dimensions émergent. Il s’agit de restaurer un socle interne, à partir duquel chaque geste posé devient plus juste, plus cohérent, plus ancré. Cela se construit dans le silence de l’analyse, dans la lenteur de l’observation, dans le recul stratégique.
Le coaching ne règle pas tout.
Mais il offre des leviers très concrets pour assouplir ce qui est devenu trop rigide, pour pacifier ce qui est devenu trop tendu, pour éclairer ce qui restait dans l’angle mort. Il permet de revenir à une posture assumée, claire, solide. Une posture où le comportement cesse d’être un automatisme et redevient un choix.
Les piliers méthodologiques d’Ekilib Coaching
Derrière chaque démarche d’accompagnement se trouvent des expertises rigoureuses, utilisées avec sensibilité : la programmation neurolinguistique (PNL), la psychosociologie, le coaching de vie, la communication interpersonnelle, ou encore des outils d’évaluation comme le test de personnalité Big Five. Ces approches croisées permettent de poser des interventions à la fois lucides et profondément humaines.
Ce n’est pas tant la technique qui est mobilisée, mais la manière de l’appliquer dans un contexte précis. C’est ce qui permet à Ekilib d’intervenir là où les mots se cherchent, là où les postures se réajustent, là où la transformation devient possible.
Pourquoi choisir Ekilib Coaching ?
Même les professionnels les plus solides peuvent s’enliser dans des comportements qui, à leur insu, freinent leur clarté, alourdissent leur posture ou détériorent subtilement leur impact. Chez Ekilib Coaching, il ne s’agit pas de corriger ou de lisser — mais de comprendre avec lucidité ce qui se répète, ce qui fatigue, ce qui cloisonne. Ce travail permet de sortir des boucles de surcontrôle, de retrait, de tension ou d’auto-sabotage, non pas par volonté de « faire mieux », mais pour retrouver une posture utile, fluide, alignée. C’est une démarche de recentrage, pas de transformation spectaculaire.
Julie Brien accompagne avec finesse ce processus, en offrant un espace clair, sans jugement, où les réactions réflexes peuvent être observées, décodées, puis doucement déplacées. Il ne s’agit pas de se réinventer, mais de réintégrer sa fonction avec moins de rigidité, moins de fatigue, moins d’auto-censure. Petit à petit, les gestes se posent avec plus de choix, les décisions se prennent avec plus d’ancrage, les relations se fluidifient. Ce n’est pas un chemin vers un leadership parfait : c’est un retour à soi, à ce qui fait sens, à ce qui rend la posture vivable, crédible et mobilisante — dans la durée.
FAQ
C’est un automatisme qui, bien qu’issu d’une stratégie de protection ou d’un ancien réflexe utile, finit par nuire à l’efficacité, à la clarté ou à la qualité relationnelle du gestionnaire.
Parce qu’ils sont enracinés dans des dynamiques inconscientes, déclenchées à haute vitesse par le stress, la peur du jugement ou la pression du contexte. Il ne suffit pas de vouloir changer, il faut comprendre ce qui alimente le schéma.
En ajustant sa posture à partir de petits décalages concrets, en observant sans jugement, et en clarifiant ses intentions. Il ne s’agit pas de se corriger, mais de restaurer une cohérence entre ce que l’on incarne et ce que l’on souhaite construire.
Usure silencieuse, perte de légitimité, tensions dans les équipes, surcharge, perte d’élan. Ce n’est pas seulement la performance qui est affectée, mais aussi la relation à soi et la stabilité émotionnelle.
Il offre un espace stratégique pour observer, décoder, et réajuster les postures. Ce n’est pas une méthode corrective, mais une démarche d’ancrage pour retrouver une autorité fluide, assumée et alignée.
N’hésitez pas à m’écrire pour me partager les objectifs ou les enjeux que vous souhaitez explorer en coaching.