Accroître sa confiance dans son leadership
La confiance en soi est l’un des piliers invisibles du leadership. Elle influence la manière de prendre des décisions, de communiquer, de gérer les tensions et d’inspirer les autres. Pourtant, elle reste un sujet délicat, souvent évité, comme si elle allait de soi une fois la posture de leader acquise. En réalité, même les professionnels les plus expérimentés traversent des périodes de doute.
Accroître sa confiance dans son leadership, c’est donc bien plus qu’un objectif de développement personnel : c’est une démarche stratégique qui conditionne l’impact, la cohérence et la durabilité d’un rôle d’influence.
Cette confiance n’est ni un état permanent ni un attribut réservé à une élite. Elle se construit à travers un processus de clarification, d’expérimentation, de prise de conscience et d’engagement. Elle évolue au rythme des défis rencontrés, des ajustements opérés et de la posture intérieure adoptée face aux incertitudes.
Le développement de la confiance devient alors un levier essentiel pour toute personne amenée à guider, à soutenir, à décider, à inspirer ou à transformer.
Julie Brien, Ekilib coaching
Reconnaître les fondations fragiles et renforcer les piliers
Dans la réalité quotidienne du leadership, la confiance est souvent mise à l’épreuve. Il suffit d’un contexte de changement, d’un retour critique mal interprété, d’un conflit récurrent ou d’un manque de reconnaissance pour que le doute s’installe. Ce doute ne signe pas un échec. Il est le symptôme d’un désalignement temporaire entre ce que l’on incarne et ce que l’on souhaite être.
Renforcer la confiance commence par une lucidité sur ses propres fondations. Cela implique de reconnaître ce qui nourrit le sentiment de compétence, ce qui l’altère, et surtout ce qui mérite d’être réajusté. Trop souvent, la confiance est envisagée comme un état à atteindre, alors qu’elle se travaille plutôt comme une posture vivante, évolutive, enracinée dans la conscience de ses forces, la reconnaissance de ses limites et la capacité à accueillir le réel sans se suradapter.
Ce travail implique également de se libérer de certains récits intérieurs. Ceux qui disent qu’il faut être parfait pour être crédible, qu’il ne faut jamais douter pour être légitime, qu’il faut toujours avoir réponse à tout pour être reconnu. Ces croyances forgent un leadership rigide, défensif et souvent épuisant. À l’inverse, un leadership ancré sur une confiance lucide permet une plus grande adaptabilité, une communication plus authentique et une stabilité qui ne dépend pas des validations extérieures.
Oser s’affirmer avec clarté, sans surcontrôle ni retrait
Lorsque la confiance est fragile, le rapport à l’affirmation devient problématique. Certains leaders vont surcompenser en cherchant à tout contrôler, à tout justifier, à verrouiller chaque processus. D’autres vont au contraire se retirer, déléguer leur pouvoir de décision, éviter les confrontations ou s’effacer dans les dynamiques collectives. Dans les deux cas, la posture perd en clarté et en cohérence, et l’équipe perçoit cette instabilité.
S’affirmer avec clarté ne signifie pas imposer. Cela signifie assumer. Assumer ses intentions, ses choix, ses messages. Dire ce qui doit être dit, même quand c’est inconfortable. Poser des limites sans se justifier. Demander sans s’excuser. C’est dans cette posture d’affirmation calme que la confiance s’enracine. Elle devient visible, tangible, inspirante.
Ce type d’affirmation ne s’improvise pas. Il demande une mise en pratique dans des contextes concrets, avec des allers-retours entre action et recul. Il nécessite aussi un travail sur la régulation émotionnelle : apprendre à nommer ce qui est ressenti sans le projeter, à gérer le stress sans l’internaliser, à rester présent sans se rigidifier. C’est cette capacité à se montrer tel que l’on est, avec conviction et humanité, qui donne de la consistance à la parole du leader.
Julie Brien, Psychosociologue & coach certifiée PNL
Sortir des scénarios
d’auto-sabotage
La plupart des freins au développement de la confiance ne sont pas visibles à l’œil nu. Ils prennent la forme de scénarios automatiques : minimisation des succès, hypervigilance face aux critiques, sabotage d’opportunités, évitement de l’exposition, suradaptation aux attentes implicites. Ces mécanismes d’auto-sabotage sont souvent bien rodés. Ils ont parfois été utiles à une époque, mais finissent par devenir des obstacles dès lors que l’on souhaite évoluer.
Sortir de ces mécanismes commence par une mise en lumière. Comprendre ce qui les active, ce qu’ils cherchent à protéger, et surtout ce qu’ils empêchent de construire. Ce travail de déconstruction ne vise pas à blâmer, mais à libérer. Libérer la capacité à choisir ses réponses plutôt que de réagir en pilotage automatique.
Libérer l’élan d’oser prendre des initiatives, de faire entendre sa voix, de viser plus grand sans se censurer.
Lorsque ces freins perdent en intensité, la place se libère pour un leadership plus assumé. Les décisions se prennent avec davantage de recul. Les relations deviennent plus simples. Les désaccords sont abordés sans évitement ni agressivité. Et l’évolution professionnelle devient moins conditionnée par des circonstances extérieures que par une vision intérieure de ce que l’on souhaite réellement bâtir.
Instaurer une dynamique de croissance continue
La confiance n’est jamais totalement acquise. Elle se renouvelle dans l’action, dans la réflexion, dans le lien. Elle se renforce quand les expériences sont intégrées, quand les erreurs sont utilisées comme matière à grandir, et quand les succès sont pleinement reconnus, sans fausse modestie ni exagération. C’est dans cette dynamique continue que le leadership devient durable, parce qu’il reste connecté à la réalité, à ses propres ressources et à ses intentions profondes.
Instaurer cette dynamique demande du temps, de la discipline et un cadre.
Un espace où l’on peut faire des bilans réguliers, nommer les décalages, ajuster les objectifs et réaffirmer ses choix. Ce travail de mise à jour permanente évite les dérives : épuisement, automatisme, rigidité. Il permet au contraire de garder une posture souple, adaptée, consciente. Et surtout, il permet de rester fidèle à soi, même lorsque les enjeux augmentent.
L’accompagnement proposé par Ekilib Coaching s’inscrit dans cette logique de progression incarnée. Il ne s’agit pas de plaquer une méthode sur une réalité complexe, mais de construire un chemin personnalisé, qui respecte le rythme, les valeurs et les aspirations de chacun. En renforçant la confiance dans son propre style de leadership, chacun peut exercer une influence plus claire, plus fluide, plus authentique.
Les piliers méthodologiques d’Ekilib Coaching
Derrière chaque démarche d’accompagnement se trouvent des expertises rigoureuses, utilisées avec sensibilité : la programmation neurolinguistique (PNL), la psychosociologie, le coaching de vie, la communication interpersonnelle, ou encore des outils d’évaluation comme le test de personnalité Big Five. Ces approches croisées permettent de poser des interventions à la fois lucides et profondément humaines.
Ce n’est pas tant la technique qui est mobilisée, mais la manière de l’appliquer dans un contexte précis. C’est ce qui permet à Ekilib d’intervenir là où les mots se cherchent, là où les postures se réajustent, là où la transformation devient possible.
Pourquoi choisir Ekilib Coaching ?
La confiance est le socle invisible sur lequel repose toute posture de leadership. Pourtant, elle vacille plus souvent qu’on ne l’admet — remise en question par les transitions, les critiques, les silences, ou les attentes implicites. Ekilib Coaching propose un accompagnement lucide et stratégique pour consolider cette confiance, non pas comme un état à atteindre, mais comme une posture vivante, évolutive, enracinée dans la clarté intérieure. Il s’agit de sortir des scénarios d’auto-sabotage, de se libérer des récits limitants, et de retrouver un espace où il est possible de s’affirmer sans se crisper, d’influencer sans se suradapter, d’agir sans se trahir.
Julie Brien guide ce processus avec rigueur et humanité. À travers un travail de mise en lumière des fondations fragiles, de déconstruction des mécanismes réflexes, et d’intégration d’une dynamique de croissance continue, elle permet aux leaders d’habiter leur rôle avec plus de solidité, de fluidité et de cohérence. Le but n’est pas de briller ni de dominer — mais de tenir sa place, de poser ses choix avec calme, et de créer autour de soi des relations plus stables, plus vraies, plus engageantes. Renforcer sa confiance, ici, ce n’est pas devenir invulnérable : c’est devenir aligné.
FAQ
Parce qu’elle influence directement la qualité des décisions, la posture relationnelle, la manière de gérer les tensions et la capacité à inspirer. Sans confiance, le leadership devient rigide, défensif ou hésitant.
Il est essentiel de différencier les faits des scénarios internes d’auto-sabotage. Travailler sur ses fondations identitaires, sortir des mécanismes de suradaptation ou de retrait, et s’autoriser à prendre position sans se surjustifier permet de restaurer la légitimité de manière durable.
En apprenant à poser des messages clairs, à réguler ses émotions et à assumer ses décisions avec calme. L’affirmation saine repose sur la clarté, la stabilité émotionnelle et une intention relationnelle constructive.
Oui, si elle est entretenue comme une dynamique vivante. Cela implique de revisiter régulièrement ses repères, de faire des bilans, d’intégrer les apprentissages et de rester fidèle à ses intentions profondes malgré les turbulences.
N’hésitez pas à m’écrire pour me partager les objectifs ou les enjeux que vous souhaitez explorer en coaching.