Dépasser ses comportements automatiques : retrouver de l’espace pour choisir
Dans les environnements professionnels à haute pression, il n’est pas rare de constater qu’on agit parfois en décalage avec ses propres intentions. Une parole trop rapide, une décision prise sur le mode réflexe, un comportement qu’on a pourtant juré de ne plus reproduire. Le cadre est clair, les responsabilités sont assumées, et pourtant certains automatismes persistent. Non pas parce qu’on ne sait pas quoi faire, mais parce que la mécanique interne prend le dessus avant même qu’une réflexion consciente ait le temps d’émerger.
Dépasser ses comportements, ce n’est pas se corriger, ni chercher à devenir quelqu’un d’autre.
C’est apprendre à observer comment on fonctionne, à repérer les déclencheurs, et à reprendre un peu de marge entre l’impulsion et l’action. C’est construire, avec rigueur et clarté, une posture plus cohérente avec ce qu’on souhaite réellement incarner comme gestionnaire, comme professionnel, comme humain en position d’autorité.
Chez Ekilib Coaching, on accompagne des personnes qui ne cherchent pas des recettes. Elles veulent mieux se comprendre pour mieux diriger. Elles veulent éviter de répéter certains scénarios, non pas par manque d’intelligence, mais parce qu’elles sentent que quelque chose bloque l’accès à une posture plus stable.
Julie Brien, Ekilib coaching
Voir clair dans
ce qui se rejoue
On pense souvent que la répétition de certains comportements relève d’un défaut de volonté ou d’un manque de contrôle. Mais dans la réalité, ce sont souvent des réponses automatiques construites avec le temps, dans des contextes très différents de celui qu’on vit aujourd’hui. Ces mécanismes deviennent invisibles, intégrés dans notre manière de penser, de décider, de gérer.
Un gestionnaire qui coupe court aux discussions dès que le ton monte ne fait pas forcément preuve d’autoritarisme : il réagit peut-être à une tension interne qu’il n’arrive pas à nommer. Un cadre qui délègue peu n’est pas nécessairement contrôlant : il a peut-être appris que la performance ne se garantit que par soi-même. Un professionnel qui s’investit sans limite dans son travail peut croire qu’il agit par passion, alors qu’il cherche inconsciemment à éviter un inconfort intérieur plus profond.
Ces dynamiques ne sont pas pathologiques. Elles sont humaines. Et tant qu’elles restent inconscientes, elles limitent la capacité à ajuster ses réponses, à faire preuve de recul, à poser des gestes qui soutiennent réellement ce qu’on souhaite bâtir.
Le coaching vient alors comme un espace de décodage lucide. Il ne cherche pas à décortiquer le passé, mais à comprendre ce qui se joue ici, maintenant, dans les interactions, dans les choix, dans les zones de tension. Ce travail d’observation ouvre un nouvel espace d’action, où les décisions ne sont plus dictées par des réflexes, mais par une vision claire et assumée.
Ne plus se faire surprendre par ses propres réactions
Beaucoup de personnes accompagnées par Ekilib décrivent la même chose : elles se surprennent elles-mêmes. Elles agissent d’une façon qu’elles n’approuvent pas tout à fait. Elles disent des choses qu’elles regrettent, ou au contraire, évitent des conversations essentielles par peur de créer un inconfort. Et dans ce décalage entre l’intention et l’action, s’installe une forme de fatigue, voire de frustration.
Ce n’est pas un problème de compétence. Ce n’est pas un problème de rigueur. C’est une absence d’espace. Une réaction qui part trop vite. Un automatisme qui s’active dès que le contexte se répète. Et quand cela devient un pattern, cela fragilise la confiance, l’impact et la cohérence du leadership.
Dépasser ces comportements, c’est retrouver de la latitude. Ce n’est pas tout changer, mais reprendre du pouvoir sur sa propre dynamique. C’est apprendre à ralentir juste assez pour choisir. Pas pour devenir neutre, mais pour rester aligné. Ce travail ne se fait pas en théorie, mais dans le quotidien réel. Dans les conversations qui tournent en rond, dans les prises de position inconfortables, dans les moments où le corps réagit avant même qu’on ait pu formuler ce qu’on ressent.
Julie Brien, Psychosociologue & coach certifiée PNL
Redéfinir sa posture, un ajustement à la fois
Changer sa posture ne passe pas par de grandes décisions spectaculaires. Cela commence souvent par de petits ajustements subtils, mais stratégiques. Être capable de dire non plus tôt, au lieu d’attendre d’être à bout. Réussir à nommer un inconfort sans créer un conflit. Prendre quelques secondes pour respirer avant de répondre. Accepter de déléguer sans se désengager.
S’autoriser à ne pas savoir tout de suite.
Ces gestes ne sont pas anodins. Ils viennent modifier en profondeur la manière dont une personne se tient dans sa fonction, dans ses relations, dans son quotidien. Ce sont ces micro-ajustements, répétés, réfléchis, intégrés, qui transforment la dynamique de fond. Ils permettent de sortir du pilote automatique, d’éviter l’escalade émotionnelle, de poser des décisions plus cohérentes avec les intentions profondes.
Le coaching ne cherche pas à redéfinir une identité. Il soutient une posture plus fluide, plus claire, plus stable. Il permet de retrouver de la marge là où tout semblait contraint. De réinjecter de la souplesse là où la rigidité prenait trop de place. Et, surtout, de restaurer une forme de cohérence entre ce qu’on veut incarner et ce qu’on transmet réellement.
Un espace pour reprendre contact avec sa propre autorité
Ce travail est profondément stratégique. Il ne s’agit pas d’introspection pour mieux se connaître. Il s’agit de reprendre sa place de leader, en étant moins affecté, moins réactif, moins enfermé dans des comportements répétitifs. L’autorité personnelle ne se crie pas, elle se construit dans la constance, dans la justesse des décisions, dans la capacité à rester stable même quand le contexte ne l’est pas.
Les personnes accompagnées par Ekilib sont souvent compétentes, solides, reconnues. Mais elles sentent que quelque chose les rattrape. Une manière de fonctionner qui les enferme. Une tension récurrente qu’elles n’arrivent plus à ignorer. Ce qu’elles viennent chercher, ce n’est pas une solution rapide. C’est un point de recul. Un endroit où elles peuvent faire le tri, réévaluer, ajuster.
Et dans cet espace, ce qui émerge, ce n’est pas une nouvelle version de soi.
C’est une manière plus fluide, plus mature, plus posée d’occuper la fonction. Avec moins d’efforts, plus de présence. Moins de réflexes, plus de choix.
Les piliers méthodologiques d’Ekilib Coaching
Derrière chaque démarche d’accompagnement se trouvent des expertises rigoureuses, utilisées avec sensibilité : la programmation neurolinguistique (PNL), la psychosociologie, le coaching de vie, la communication interpersonnelle, ou encore des outils d’évaluation comme le test de personnalité Big Five. Ces approches croisées permettent de poser des interventions à la fois lucides et profondément humaines.
Ce n’est pas tant la technique qui est mobilisée, mais la manière de l’appliquer dans un contexte précis. C’est ce qui permet à Ekilib d’intervenir là où les mots se cherchent, là où les postures se réajustent, là où la transformation devient possible.
Pourquoi choisir Ekilib Coaching ?
Les automatismes ne sont pas des faiblesses. Ce sont des stratégies anciennes, intégrées au fil du temps, qui finissent par saboter nos intentions les plus conscientes. Chez Ekilib Coaching, dépasser ces comportements récurrents n’est pas une affaire de volonté ni de perfection : c’est une démarche lucide pour reprendre un espace de choix entre l’impulsion et l’action. Ce travail permet de désamorcer les scénarios réflexes qui altèrent la cohérence, d’identifier les déclencheurs invisibles, et de redonner au geste professionnel sa justesse, sa souplesse, sa portée réelle.
Julie Brien accompagne avec précision cette transformation en aidant à observer finement ce qui se rejoue — non pas pour juger, mais pour réajuster. Chaque séance devient un lieu d’ancrage, où l’on apprend à respirer avant d’agir, à dire sans fuir, à poser sans se crisper. Peu à peu, la posture gagne en stabilité, la parole en clarté, et la présence en fluidité. Ce travail ne vise pas à devenir une version idéalisée de soi, mais à restaurer l’alignement entre ce que l’on souhaite incarner… et ce que l’on transmet réellement. Moins de réactivité, plus de discernement. Moins de contrôle, plus d’autorité intérieure.
FAQ
Parce qu’ils sont souvent le fruit de mécanismes inconscients, enracinés dans des schémas anciens. Ils s’activent sans que l’on ait le temps de réfléchir. Comprendre ces déclencheurs permet de créer un espace pour choisir au lieu de réagir.
Le coaching offre un espace pour observer ses schémas en situation réelle, identifier ce qui se rejoue et ajuster sa posture graduellement. Il ne s’agit pas de corriger, mais de construire une réponse plus libre et alignée.
Décalage entre l’intention et l’action, frustration répétée, réactions que l’on regrette, ou sentiment d’agir sans avoir choisi. Ces indices signalent un besoin de retrouver du pouvoir sur ses gestes et ses décisions.
Non. Le plus souvent, ce sont de petits ajustements répétés qui font la différence : dire non plus tôt, respirer avant de répondre, nommer un inconfort. Ces gestes transforment profondément la dynamique relationnelle.
En sortant du mode réactif, en clarifiant ses repères, et en occupant sa fonction avec plus de constance et de justesse. Une autorité saine ne s’impose pas, elle s’incarne dans la clarté, la cohérence et la présence.
N’hésitez pas à m’écrire pour me partager les objectifs ou les enjeux que vous souhaitez explorer en coaching.